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Pollution de l'air : des zones de faibles émissions seront créées d'ici la fin de l'année

Par LEXPRESS.fr ,
Barbara Pompili en mai 2018 à l'Assemblée nationale (illustration)

Barbara Pompili en mai 2018 à l'Assemblée nationale (illustration)

afp.com/GERARD JULIEN

Invitée de la matinale de RTL, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a indiqué que l'État souhaite travailler "sur neuf zones" dans un premier temps.

Alors que Jean Castex a annoncé mardi un plan de 20 milliards d'euros pour la rénovation thermique des bâtiments et le développement des modes de production plus écologiques, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a affirmé ce jeudi sur RTL vouloir interdire plus rapidement les véhicules les plus polluants en ville.  

 

"On va mettre en place des zones de faibles émissions (...) d'ici la fin de l'année", a-t-elle annoncé, précisant qu'il s'agirait de zones "où l'on empêche les véhicules les plus polluants de rentrer".  

Solutions de mobilité différentes

Le gouvernement souhaite "travailler sur neuf zones les plus polluées" sur le territoire, afin de cibler dans un premier temps "les lieux où l'air est le plus pollué". "On n'est pas là pour pousser les choses quand il n'y a pas de problème. On le fait là où c'est le plus pollué", a précisé Barbara Pompili.  

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"On va aussi aider les personnes à changer de véhicule, étendre l'offre de transports en commun... On va leur donner des solutions de mobilités différentes", a ajouté la ministre de la Transition écologique, selon qui il faut également "faire du partage d'espace" concernant la circulation des voitures aux abords des écoles. 

"La question des zones à faibles émissions"

Comme le rappelle RTL, l'État français dispose de six mois pour prendre les mesures adéquates contre la pollution de l'air, aujourd'hui responsable de 48 000 morts prématurées par an, faute de quoi il écopera d'une astreinte record de 10 millions d'euros par semestre infligée par le Conseil d'État.  

"La réponse à ce qu'a dit la justice, c'est la question des zones à faibles émissions", a martelé Barbara Pompili ce jeudi matin. "Je préfère qu'il y ait beaucoup moins de voitures, qu'elles soient beaucoup moins polluantes, mais il y aura toujours des voitures individuelles, là où les gens n'ont pas d'autres solutions", a-t-elle indiqué. 

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